Sandrine vit seule, sans mari ni amis. Une petite voix dans sa tête lui rappelle à quel point elle est moche, grosse et conne. Jusqu’au jour où elle rencontre, enfin, un homme. Ce sont ses larmes qui la touchent, car cet homme vient de perdre sa femme. Et le piège se referme, inquiétant.
Écrit du point de vue de l’héroïne, la deuxième femme monte en tension progressivement. Avec des phrases cisaillées, et des mots qui touchent, Louise Mey nous raconte des vies de femmes humiliées. Dans un terreau fertile, on suit le chemin de l’emprise psychologique, et de ses ravages. Jusqu’où la manipulation peut briser voire tuer.
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